25 Dec
25Dec

Parmi tous les personnages de la maison de la rue Royale, celui de Marie Pleyel s’est bien vite imposé à moi comme étant le plus romanesque. Cette grande pianiste romantique a occupé la maison de 1850 à 1875. C’est elle qui a fait ériger le monumental pavillon de musique qui se dresse au fond du jardin. On attribue la construction de ce bâtiment singulier à Joseph Poelaert, le célèbre architecte du palais de justice. Pierre Langlois, le propriétaire actuel, a fait réinstaller un piano Pleyel 1850 dans le pavillon. Le retour d’un piano semblable à celui sur lequel jouait Marie a changé le regard que les visiteurs portent sur ces lieux. Il y a comme une alchimie qui opère sur le public réuni autour de ce piano lorsque j’évoque l’histoire de cette grande dame de la musique romantique. Porté par le magnétisme suscité par ce personnage, je me suis lancé un défi de taille: Celui d’écrire un roman autour de Marie Pleyel et de cette maison de la rue Royale. Écrire un roman ? moi ? un conteur spécialiste du récit court ? impensable !Mais certaines idées, un fois instillées dans les méandres du cerveau peuvent faire leur chemin et même finir par se concrétiser. Tel a été le cas de Piano rue Royale.

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.